Le deuil

Ne pleure pas sur mon souvenir… il t’emprisonne dans le passé.
Nous ne sommes plus dans le  présent comme nous l’imaginions,
Mais pour toi, je suis le souffle qui te guide, le soleil qui te réchauffe, l’eau qui te rafraîchit.
Je ne suis pas parti, je suis juste de l’autre côté.
Ris comme nous aimions rire ensemble, chante, danse, joue, aime … pour toi mais aussi pour moi.
Parle de moi normalement, comme tu l’as toujours fait.
Ton histoire est mon histoire et rien ne peut changer ça.
Je serai toujours présent en toi, même dans l’au-delà.
Je suis juste de l’autre côté, mais à côté de toi.
Alors vis…, vis aussi pour moi !

Le deuil est une réaction à une douleur affective qui fait ressentir un immense chagrin. Qu'il s'agisse de la mort d'un être cher, d'une rupture amoureuse ou amicale, du renoncement à un idéal (compétition, métier, etc...), il implique un processus de 5 étapes. Processus conscient ou inconscient nécessaire pour atteindre l'acceptation, qui permet une renaissance. Après, un tel choc et autant de tristesse on ne peut plus être la même personne.
L’intérêt de se faire accompagner dans un processus de deuil, même s’il est naturel, est de bien comprendre pour mieux intégrer et se rassurer !

Ce processus s'articule en deux étapes figées, la première le déni et la dernière l'acceptation. Et entre, trois étapes, la dépression, la colère et le marchandage qui ne sont absolument pas chronologiques, qui peuvent se présenter plusieurs fois durant le travail et qui peuvent se superposer.
Atteindre l'acceptation ne rend pas meilleur ou moins bon, mais simplement une personne différente qui peut poursuivre sa vie sans porter le poids d'aucune culpabilité. L'intérêt de se faire accompagner est de trouver un échange inter actif auprès d'un professionnel qui veillera au bon déroulement du processus.
L’intérêt de se faire accompagner dans un processus de deuil, même s’il est naturel, est de bien comprendre pour mieux intégrer et se rassurer !

Même si le processus de deuil est unique, on peut tout de même présenter  le deuil d'une relation amoureuse sous un angle un peu différent. L'étape du déni correspondrait à un besoin de s'accrocher, d'idéaliser la relation. La dépression correspondrait à un ressenti dévastateur, à un état de choc, à la culpabilité, à la dévalorisation. La colère correspondrait à de l'intériorisation, à de la rage. Le marchandage correspondrait au manque de l'autre, à de l'abattement, au fait d'être désorienté. Et la dernière étape, l'acceptation correspondrait à la reconstruction, au relèvement.